Ardèche inf'eau Plage

Le portail des baignades en rivière du bassin versant de l’Ardèche

Sécheresse : niveau de CRISE atteint sur les bassins Beaume et Chassezac !

Depuis le début du mois de juillet, les conditions sont estivales et les niveaux dans les rivières baissent régulièrement (fortes chaleurs, vent, absence de pluie et consommations d’eau importantes pour l’eau potable et pour l’agriculture).

La canicule qui touche notre territoire cette semaine va de plus exacerber la tension sur la ressource en eau.

Ainsi, les rivières des bassins de la Beaume et du Chassezac sont passées sous le seuil de CRISE : le respect des mesures de restriction et d’économie d’eau s’impose à tous afin de limiter les effets de cette sécheresse sur nos milieux naturels et bientôt sur nos usages vitaux.

Les rivières du bassin Ardèche restent classées en ALERTE RENFORCEE sécheresse (niveau atteint depuis le 1er août).

ATTENTION : à compter du seuil « alerte renforcée » tous les prélèvements directs dans le milieu naturel (pompage, source, canal de dérivation…), même autorisés par un droit d’eau, sont interdits, et quelle que soit l’utilisation de l’eau (arrosage de potager, lavage de voiture, remplissage de piscine…).

Les 2 axes soutenus (Chassezac en aval de Malarce et Ardèche en aval de la Fontaulière), grâce aux stocks constitués dans les barrages en pré-saison, sont maintenus en VIGILANCE pour l’Ardèche et passent en ALERTE pour le Chassezac pour les seuls usages agricoles.

Nouveau :

un outil simple pour savoir quelles restrictions s’appliquent là où j’habite ou là où je suis en vacances !

Qualité des rivières, très dépendante des niveaux d’eau

On a tous a gagner à maintenir le plus d’eau possible dans nos rivières, à ne pas perturber les écoulements par des petites constructions et à faire des économies d’eau. En effet, les niveaux d’eau très bas et les fortes chaleurs ont des effets visibles immédiatement sur la rivière.

Par exemple, des développements importants d’algues peuvent être observés dans les rivières : ils sont favorisés par les faibles débits, les températures d’eau élevées, les fortes concentrations en nutriments (à cause du peu d’eau pour diluer) et la faible oxygénation de l’eau (peu de courant, températures élevées et consommation par les algues).

Bien que désagréables ou disgracieuses, ces algues ne sont pas nocives pour l’homme mais elles dégradent la qualité du milieu et peuvent perturber les conditions de vie des espèces aquatiques.

Cet été, nos rivières sont d’autant plus fragiles qu’elles ont connu une sécheresse précoce ce printemps ainsi que l’été dernier.

Sur le long terme, ces situations de sécheresse intense et précoce auront aussi des impacts durables sur la qualité de l’eau et des milieux aquatiques si elles se renouvellent trop souvent et deviennent la norme.

Article maj le 25/08/2023